Le Canada doit augmenter son nombre de diplômés. C'était le message de l'organisme de bienfaisance national Indspire, dont la vision est que d’ici une génération, chaque étudiant autochtone obtiendra son diplôme d'études secondaires. Suncor et la Fondation Suncor Énergie collaborent avec l’organisme depuis plus de 20 ans pour l'aider à atteindre cet objectif. 

Le nombre de membres des Premières Nations, d'Inuits et de Métis dans le début de la vingtaine qui détiennent leur diplôme d'études secondaires est bas, particulièrement pour ceux demeurant sur une réserve. Seulement 48 % des Autochtones dans le début de la vingtaine qui habitent sur une réserve au Canada ont obtenu leur diplôme d'études secondaires. En comparaison, 90 % des non-Autochtones dans la vingtaine détiennent ce même diplôme. 

Cette année, Indspire a organisé sa Rencontre nationale des enseignants autochtones en ligne les 26 et 27 novembre. Plus de 900 personnes y ont assisté à l'échelle du pays, y compris les employés de Suncor Angela Morales Hernandez et Jeffrey Thompson qui ont gagné des laissez-passer pour l'événement grâce à un concours d'employés. 

 Angela et sa mère en apprennent davantage sur leurs racines métisses.
Ensemble, Angela et sa mère en apprennent davantage sur leurs racines métisses. * L'imagerie est antérieure aux exigences relatives à la distance physique et au guidage des masques *

Angela, une spécialiste de l'aviation à Suncor, a grandi au sud d'Edmonton, à Devon (Alberta). Son père est Écossais et sa mère est Métis, mais Angela et ses frères et sœurs n'ont pas été élevés selon leurs origines métisses. Ses connaissances de sa famille métisse lui ont été révélées en secret par sa mère.  

« Quand j'avais 12 ans, ma mère m’a amenée à une danse du soleil. C'était la première fois que j'assistais à une telle chose, explique Angela. C'était un secret parce que nous ne voulions pas contrarier mon père. »

Angela en apprend davantage sur son héritage métis pour pouvoir partager ses connaissances avec le reste de sa famille, dont ses deux jeunes fils. 
« J'ai dit à mon plus vieux : “tu es Autochtone, et cet héritage provient de ta grand-mère”, indique Angela. J'ai fait la demande de carte de Métis pour mes fils, qu'ils pourront garder toute leur vie. »

L'histoire de Jeffrey est un peu différente. Jeffrey, qui est maintenant conseiller en santé et sécurité à Suncor, a grandi à Vernon, en Colombie-Britannique, et est le fils d'un enseignant et l'oncle de 11 nièces et neveux, dont deux sont Autochtones. Son introduction à l'histoire et la culture des Autochtones est toutefois récente – il a rencontré un homme autochtone plus tôt cette année, qui l'a initié aux cérémonies et aux enseignements traditionnels. 

« J'ai éprouvé quelques difficultés au début de l'année, affirme Jeffrey. Durant cette période, j'ai rencontré un homme autochtone qui m'a fait découvrir beaucoup de choses [traditionnelles]. Je me sens maintenant très connecté à la culture. »

Même si leurs histoires et expériences sont différentes, ils partagent un désir d'en apprendre davantage sur l'éducation des Autochtones, pour eux ou la prochaine génération, ce qui les a poussés à « aimer » la publication sur Yammer, grâce à laquelle ils ont assisté à la conférence Indspire. 

Mes nièces sont Autochtones, et nous n'abordons pas vraiment ce sujet, souligne Jeffrey. La Rencontre nationale m'a vraiment ouvert les yeux sur ce qu'elles pouvaient traverser. Maintenant, je veux prendre des initiatives et en apprendre davantage.

L'événement comprenait une exposition virtuelle, à laquelle Suncor a participé, des conférences, des ateliers, des groupes de discussion et des histoires d'enseignants et d'étudiants autochtones provenant de partout au pays. Martha Hall Findlay, chef du développement durable et Arlene Strom, chef des services juridiques et avocate générale à Suncor ont également adressé quelques mots durant l'événement.

Grâce au soutien de ses partenaires et donateurs, Indspire continue de travailler à la concrétisation de sa vision en fournissant du soutien financier et des bourses d'études aux étudiants autochtones canadiens, et s'est hissé en haut du palmarès des meilleurs organismes de bienfaisance que les Canadiens peuvent appuyer du magazine Maclean’s en 2019.