Depuis plus de 15 ans, nous sommes un acteur important dans la nouvelle industrie des biocarburants au Canada et nous sommes heureux de participer à un autre projet de biocarburant qui donnera une deuxième vie aux déchets.   

Le 8 décembre, Enerkem, en partenariat avec Suncor, Shell, Proman et Hydro-Québec fournissant de l'hydrogène vert, et avec le soutien des gouvernements du Québec et du Canada, ont annoncé qu’ils faisaient équipe en vue de construire une usine de biocarburant à Varennes, dans la grande région de Montréal. Le projet demeure assujetti à la conclusion de certaines ententes commerciales. 

La nouvelle installation de 875 millions $, Recyclage Carbone Varennes (RCV), convertira des déchets commerciaux et industriels recyclables, ainsi que des déchets forestiers en biocarburants et produits chimiques renouvelables.

Suncor a également fait équipe avec Enerkem à son usine de biocarburants à Edmonton, détachant douze de ses employés vers la première installation à l'échelle commerciale au monde en mesure de produire du méthanol et de l'éthanol renouvelables à partir de déchets solides municipaux.

 « Nous sommes ravis de poursuivre notre parcours avec Enerkem, un autre exemple de notre engagement continu envers le développement durable, indique Martha Hall Findlay, chef du développement durable. Au cours des dernières années, nous avons travaillé ensemble pour favoriser l’accroissement de la production de l'usine de biocarburant Enerkem en Alberta, et maintenant avec l'usine de Varennes, nous sommes ravis de faire progresser la production de biocarburants aux niveaux national et international. »

L'installation RCV convertira plus de 200 000 tonnes de déchets en une production annuelle de près de 130 millions de litres de biocarburants. Elle contribuera à une réduction des émissions de gaz à effet de serre, équivalant au retrait de près de 50 000 véhicules des routes chaque année. 

L'usine, dont la mise en service est prévue en 2023, produira l'un des carburants ayant la plus faible intensité carbonique en détournant les déchets non recyclables et non compostables des sites d'enfouissement et en accédant à l'hydrogène vert et à l'oxygène produits par électrolyse, misant sur la capacité hydroélectrique excédentaire du Québec.

« Nous avons une longue histoire dans la région de Montréal qui remonte à 1919 et ce type de technologie novatrice nous aidera à continuer de jouer un rôle dans la future économie sobre en carbone pendant de nombreuses années à venir », ajoute Martha. 

L'installation créera plus de 500 emplois durant la construction et environ 100 emplois directs permanents spécialisés pendant les opérations. 

 

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